La fabrication du rhum : les ingrédients nécessaires

La fabrication du rhum : les ingrédients nécessaires

Le rhum est une boisson très appréciée à travers le monde. Qu’il s’agisse de fête ou pendant des jours banals, cette boisson reste incontournable. Nombreux sont alors les individus qui se demandent comment le fabriquer. Comment fabriquer le rhum ? Quels sont les ingrédients utiles ? Le processus, etc. Découvrez les divers éléments de réponse dans la suite. Lecture !

Les ingrédients nécessaires à la fabrication du rhum

Généralement, le rhum est fabriqué en usine avec un certain nombre d’ingrédients complexe et des procédés automatisés. Heureusement, ce n’est pas la seule façon d’en avoir. Non ! Même vous, chez vous pouvez réaliser votre rhum. Pour cela, il vous faut un certain nombre d’ingrédients notamment :

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– La mélasse

– Du sucre en poudre

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– De l’eau distillée

– De la levure réhydratée

– Un supplément d’eau distillée pour diluer la solution obtenu

Notez qu’il s’agit tout simplement de la liste des ingrédients. Les quantités n’ont pas été spécifiées. Toutefois, si vous désirez les connaître, n’hésitez pas à faire des recherches plus approfondies. 

La préparation de la décantation

C’est la première étape du processus de fabrication du rhum. À cette étape, vous devez mettre de l’eau au feu dans une marmite propre assortie d’une valve anti air. Une règle de base pour votre préparation est la propreté absolue. En effet, le moindre élément contaminé peut souiller votre préparation. Par conséquent, avant de commencer, assurez-vous que tous vos ustensiles ainsi que votre plan de travail soient propres.

Une fois tous les ustensiles propres et sur le feu, faites y dissoudre votre sucre et la mélasse. Ceci doit effectuer à feu moyen. Le sucre fondra donc plus facilement que la mélasse. Cela évidemment, car la mélasse est un peu épaisse. Toutefois, ne faites pas bouillir l’eau. Laissez la chauffer jusqu’à ce que les bulles commencent à se former à la surface puis éteignez-le. Enfin, laissez la préparation refroidir. Celle-ci doit atteindre une température de 28 degrés pour permettre de mélange plus facilement la levure.

La fermentation

C’est l’étape qui suit l’élaboration de la décantation. Celle-ci se produit lorsque la levure digère les glucides puis rejette l’éthanol et le dioxyde de carbone. Assurément dans ce cas si, c’est le sucre qui représente les glucides. L’éthanol quant à lui, est la substance qui rend pompette voir ivre lorsque vous consommez du rhum. Pour effectuer la fermentation, vous devez d’abord laisser la préparation fermenter à 25 degrés. Ensuite, laissez reposer le tout.

En effet, une fois que la valve antiair cesse de faire des bulles, vous devez laisser reposer le tout entre 3 à 7 jours. Par la suite, utiliser régulièrement un hydromètre pour vérifier si la décantation est prête. À noter que l’hygromètre permet de mesurer le ratio entre la densité d’un liquide et celle de l’eau. Utilisez-le une fois par jour pour mesurer jusqu’au moment propice. Enfin, faite retomber la levure en baissant la température. Pour cela, placez le récipient dans un endroit frais disposant idéalement d’une température de 10 à 14 dégrée.

La distillation

C’est l’avant-dernière étape du processus. Vous devez distiller l’alcool afin qu’il passe de 16 dégrés d’alcool à un volume bien plus élevé. Ce procédé consiste à mélanger la vapeur d’alcool et d’eau qui passe à travers l’alambic. Au cours de se procéder, la vapeur qui contient le volume le plus élevé d’alcool se sépare de la vapeur d’eau. Elle se concentre ensuite dans le reflux. Une fois qu’elle est refroidie grâce à son passage dans le condensateur, l’alcool revient à un état liquide. Pour parvenir au résultat annoncé précédemment, vous devez effectuer un certain nombre d’étapes. Vous devez :

– Placer le récipient sous la valve de distillation pour récupérer l’alcool liquide

– Faite refroidir la vapeur d’alcool à l’aise d’une source d’eau

– Utiliser un siphon pour transvaser la décantation dans l’alambic

– Faire porter la solution à ébullition très lentement

– Jeter les 100 premiers millilitres de liquide clair obtenu

– Collecter ensuite le reste de solution obtenu

– Éteindre la source de chaleur et arrêter l’eau froide

Votre distillation est à présent réalisée. Vous n’avez plus qu’à ouvrir l’alambic afin qu’il n’y ait pas d’appel d’air à l’intérieur.

Le peaufinement du rhum

Vous avez à présent votre rhum. Toutefois, pour qu’il soit parfait, vous devez le peaufiner. Toutefois, pour qu’il soit parfait, vous devez le peaufiner. Vous pouvez le laisser dans un baril de chêne ou chêne grillé. Ensuite, diluer l’alcool avec de l’eau jusqu’à obtenir le volume désiré. Notez que l’alcool dont vous disposez est très fort et dangereux pour la santé. Vous devez le diluer. Dans ce but, utiliser un calculateur de dilution afin d’obtenir un rhum à 45 % de volume d’alcool. Vous l’apprécierez mieux ainsi. Pour finir, ajouter des arômes et additifs au tout. Ceci permettra de sublimer le goût de votre rhum. 

Les différentes variétés de rhum et leurs caractéristiques

Maintenant que nous avons vu la fabrication du rhum de A à Z, il est temps de découvrir les différentes variétés de rhum et leurs caractéristiques.

Le rhum blanc : c’est le rhum qui est généralement utilisé dans les cocktails. Il est transparent et très fort en goût, avec des notes sucrées, fruitées ou épicées selon l’origine.

Le rhum ambré : c’est un mélange entre le rhum blanc et le vieux, vieilli pendant une période plus courte que ce dernier. Il possède une couleur ambrée ainsi qu’un goût boisé et vanillé léger.

Le rhum vieux : il s’agit d’un assemblage qui peut être vieilli jusqu’à plusieurs années en fûts de chêne. Le résultat final dépendra beaucoup du temps de maturation mais aussi des barils utilisés pour la conservation. Les saveurs sont complexes et peuvent varier entre fruits secs (pruneaux), épices douces (vanille) ou même tabac selon l’âge du produit : 3 ans minimum pour obtenir cette appellation sur l’étiquette.

Le rhum agricole : obtenu par distillation du jus pressurisé directement issu de la canne à sucre fraîchement récoltée, il a un goût plus végétal que les autres variétés car plus proche des arômes naturels présents dans ce fruit tropical.

On trouve aussi le punch planteur, une boisson festive originaire des Antilles françaises composée principalement de rhums blancs ou ambrés mélangés à divers jus comme celui d’ananas ou encore d’orange ainsi qu’à différents sirops pour un résultat fruité et délicatement sucré.

Que vous soyez plutôt rhum blanc pour les cocktails ou vieux rhums pour les moments de dégustation solennels, chaque variété a ses propres caractéristiques gustatives qui sauront satisfaire vos papilles !

Les étapes de vieillissement et d’assemblage du rhum

Le vieillissement est une étape cruciale dans la fabrication du rhum. Selon le temps de maturation, les arômes et la couleur évoluent pour donner un produit final unique. Mais comment se déroule cette étape ?

Premièrement, il faut savoir que le vieillissement se fait en fûts de chêne, qui vont conférer des notes boisées au liquide tout en favorisant l’évaporation d’une partie de l’alcool et donc une concentration des saveurs. Les fûts sont souvent utilisés plusieurs fois ce qui leur donne aussi une influence sur le goût final par rapport aux résidus précédents.

On distingue trois types de vieillissement : l’élevage solera, l’élevage hors solera, ou encore le vieillissement traditionnel. Le premier consiste à empiler plusieurs rangées de tonneaux en hauteur avec les plus jeunes ‘en haut’ contenant du rhum plus récent mélangé à celui d’en dessous jusqu’à atteindre les barils ayant eu la plus longue maturation (‘en bas’). Cela permet ainsi un mélange constant entre produits finalement issus de différents âges (d’où son nom) afin d’avoir toujours un profil gustatif homogène même si chaque lot ne comprend qu’une faible proportion du breuvage vieux maturé depuis 10 ans. Dans l’élevage hors-solera c’est plutôt chaque cuve indépendante, elle sera embouteillée sans ajouts ultérieurs.

Le vieillissement traditionnel, quant à lui, consiste en une maturation simple du rhum dans un fût. Le temps de maturation peut varier selon le producteur et ses choix mais il est généralement compris entre 3 et 12 ans.

Une fois le vieillissement terminé, intervient l’étape d’assemblage. Celle-ci peut être plus ou moins complexe selon les marques et les types de rhums que l’on souhaite créer. Effectivement, certains producteurs préfèrent assembler plusieurs variétés pour donner naissance à des produits originaux et avoir ainsi leur propre signature gustative.

Notez qu’il existe aussi la possibilité d’ajouter des arômes supplémentaires après la distillation afin d’obtenir un produit encore plus personnalisé : c’est ce que l’on appelle ‘l’aromatisation‘. Cela permet aussi parfois de masquer certains défauts mais elle doit rester raisonnable en quantité utilisée pour garantir une qualité optimale lorsqu’elle est consommée pure (sans autre ajout comme soda/coke).